Une entreprise technologique américaine reconnue coupable d'abus de visa H-1B.
Une entreprise technologique américaine basée à Redmond, dans l'État de Washington, a été reconnue coupable d'abus envers les travailleurs H-1B. Le Division des Salaires et des Heures du Département du Travail Américain (Wage and Hour Division ou WHD) L'enquête a révélé que l'entreprise, nommée People Tech Group Inc., versait aux travailleurs étrangers H-1B des salaires de base aux États-Unis, bien qu'ils effectuaient le travail d'employés expérimentés. Ces travailleurs, qui étaient des analystes informatiques et des programmeurs informatiques, étaient censés recevoir des salaires plus élevés.
Selon un communiqué de presse du WHD, la société, qui a des bureaux à Bengaluru et à Hyderabad, n'a pas souvent payé ses travailleurs à temps.
« L’intention du programme de certification de la main-d'œuvre étrangère H-1B est d'aider les entreprises américaines à trouver le talent hautement qualifié dont elles ont besoin quand elles peuvent prouver qu'il existe une pénurie de travailleurs américains », a déclaré Carrie Aguilar, directrice de district par intérim de la division Wage and Hour.
Selon cette division, la résolution d'un tel cas prouve leur engagement à sauvegarder les emplois américains, en veillant à ce que personne ne soit payé moins que ce qui leur est légalement dû.
La WHD a imposé à People Tech Group Inc. une amende de 45,564 $ à titre de sanction civile pour les infractions commises. L'entreprise devra également payer un montant de 309,914 $ pour dédommager les employés.
Ceci est juste un autre cas dans la liste des cas d'abus du visa H-1B. En mois de mai de cette année, la WHD a également découvert qu'une société appartenant à un Indo-Américain payait à ses travailleurs H-1B environ 800 $, alors qu'il leur avait promis environ 8,000 $.
Cependant, ce n'est pas la seule façon dont les employeurs américains abusent de ce visa. Récemment, le autorités américaines ont arrêté un PDG indien pour avoir frauduleusement amené des personnes aux États-Unis avec le visa H-1B. Il est accusé d'avoir participé à un stratagème appelé parfois « bench-and-switch ».
Grâce à un tel système, il l'a fait apparaître dans les formulaires comme si deux entreprises clientes avaient déjà accepté de faire appel à plusieurs employés étrangers nommés dans les formulaires, alors qu'en réalité aucun des deux clients n'avait accepté de le faire.
